Elle n’est pas passée inaperçue, et même les médias du monde entier en ont diffusé la création et le vécu. Le peuple français a été (fortement) invité à s’y associer, et des millions de concitoyens y ont adhéré: l’Eglise des J.O. !

Elle n’est pas passée inaperçue, et même les médias du monde entier en ont diffusé la création et le vécu. Le peuple français a été (fortement) invité à s’y associer, et des millions de concitoyens y ont adhéré.
L’Eglise des J.O. !
En effet, le vocabulaire utilisé pendant les J.O. (les Para-J.O. sont évidemment inclus dans cette expression ; ils ne sont pas mentionnés pour ne pas alourdir la graphie du texte) a quasiment été le même que celui de l’Eglise de J.-C. : – on a célébré les victoires,
- on a admiré les athlètes,
- on a chanté leurs hymnes,
- les (télé-)spectateurs ont communié dans un même esprit,
- on a honoré les serviteurs bénévoles.
Les nations se sont rassemblées autour de ces J.O. ; le temps est resté comme suspendu ; les difficultés quotidiennes oubliées ; procurant joie, détente, bien-être, fraternité aux spectateurs comme aux athlètes. Et ces (ses) millions de fidèles auraient bien voulu poursuivre ainsi leur quotidien…
Une nouvelle Eglise est née cet été en France : l’Eglise des J.O., l’Eglise du J.O., du Jésus Olympique ! A moins que cette nouvelle Eglise vous soit passée inaperçue, vous, comment l’appelleriez-vous ?
Cette assimilation (comparaison) est belle et bien biblique. Paul utilise le vécu de l’athlète pour illustrer la vie chrétienne :
24 Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter. 25 Tous ceux qui combattent s’imposent toute espèce d’abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible ; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible (1 Co 9,24 ; aussi 2 Tm 2,5 ; 4,7-8 ; Jc 1,12 ; 1 P 5,4 ; Ap 2,10).
J’aurais aimé que l’utilisation du vocabulaire faite par les fidèles de l’Eglise des J.O. l’entraîne à s’ouvrir à une réalité bien plus restauratrice et éternelle, à J.-C. !
Quant au mot église, le grec l’utilisait bien avant le Nouveau Testament pour désigner un groupe de personnes réunies autour de mêmes aspirations, idées, métiers ; autour d’un même projet, etc., se démarquant ainsi de leurs autres concitoyens. Ce qu’a tellement bien fait l’Eglise de J.-C., qu’elle a vécu hors de ses semblables, de son siècle, souvent de manière désintéressée si ce n’est sectaire !
L’Eglise des J.O. : un enthousiasme débordant durant le temps des épreuves, tout en encourageant les sportifs.
L’Eglise des J.O. : grandissant grâce aux vocations suscitées par les athlètes (les nouvelles adhésions dans les divers clubs sportifs).
L’Eglise des J.O. : durera-t-elle dans le temps jusqu’aux prochains jeux, ou au-delà du siècle si l’organisation en revenait à la France ?
Encore deux réflexions :
Ce qui m’interpelle, c’est l’enthousiasme émanant de cette « église », de ses fidèles, vécu durant tout ce temps des J.O. Enthousiasme est le mot juste puisqu’il se rapporte à l’admiration de la divinité que celle-ci suscite. Un enthousiasme tel que les fidèles de l’Eglise des J.O. ont témoigné de pas vouloir quitter épreuves, athlètes, ni même se séparer !
Cet enthousiasme-là nous renvoie au nôtre, Eglise de J.-C. : est-il communicatif ? Posons la question à tel ou tel de nos prochains qui nous voit vivre notre vie chrétienne (individuelle et communautaire) et recevons leur réponse, même négative, comme aide à notre transformation.
Et puis, la seconde réflexion, surtout : la présence permanente de Jésus. Si les J.O. sont terminés et ne reprennent que dans 4 ans, le Christ, lui, ne fait pas de pause : sa présence est promise à son Eglise, aujourd’hui, demain, éternellement. Chacune et chacun de ses fidèles peuvent goûter sa présence et bénéficier de sa fidélité : ce qui devrait les enthousiasmer d’autant plus !